Branle bas de sentiments
A vouloir éplucher l'âme humaine
on se perd, déprécié, fou de haine.
Tout à nu, éclaté, hors d'haleine,
la cuirasse explosée, c'est la peine.
Un chagrin déployé d'une graine....
A vouloir trop aimer, on dégaine
les jours, les nuits d'été se grangrènent.
Le temps délibéré, indigène;
On se pointe l'épée et l'on draine
son amour lacéré qui déchaine !
août 2016, Fabyenne
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