d'aprés Victor Hugo
je te mène, tu me mène
loin de l'impasse humaine
dans un champ aux tons vermeils
plein de lettres et sans nombre
juste une plume d'ombre
pour éclairer des soleils
on a jeté les repaires
gommé l'image des pères
pour oser prendre l'assaut
en silence, sans dispute
mettre en oeuvre la chute
de tout ces dieux de là-haut
illusion, folie trop sombre
on se retrouve dans l'ombre
les mains jointes à prier
comme les zoroastres
sous une nuée d'astres
perdu dans un échiquier
comme toit on a la voûte
d'un ciel où baigne le doute
chaque étoile a son mot
et les lettres qui sommeillent
font que nos pensées s'éveillent
à un monde en sursaut
poétique d'inspiration
la prose aux émotions
souffre de nos hésitations
et crée la crispation
dans nos élans de création
qui sait ce que nous feront
hurler tel le lycaon
penser ou faire attention ?
juin 07
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 5 autres membres