dans l'obscur du sommeil,
Dans l’obscur du sommeil
Dans l’aube de ton réveil
Tu restes assoupi d’émotion
Les yeux clos, endormis
Les mains abandonnées
Le corps engloutis dans les draps
Empreint d’une inertie
Semblable à la mort
Impassible jusqu’aux orteils
Telle l’eau dormante
D’un lac oublié dans la forêt
Tes cheveux poivre et sel
Se perdent dans l’oreiller lagon
Je suis au paradis
Et le cœur en été
Et bien plus encor’que tout ça
J’en oublie qu’il fait nuit
Mais n’oublie pas ce corps
Avachi et loin du réel
Imperturbablement
Il rêve au creux du lit défait
Peu à peu tes sens s’éveillent
Tout doucement comme à tâtons
La langueur qui s’enfuie
Avec l’obscurité
Le soleil est si haut là-bas
Je n’ai pas vraiment dormi
J’ai admiré encor’
Toi et seulement toi dans l’éveil
Et silencieusement
Afin que rien jamais ne s’arrête
Se libérant du sommeil
Plus beau qu’un adonis étalon
Dans son nu, dans son lit
Offert et réveillé
Tu me souries, me tends les bras
Tout en moi n’est plus qu’envie
Tu délies ton corps
M’offrant ton mont et tes merveilles
Tentateur insolent
Tu n’en fais vraiment qu’à ta tête !
Fabienne,
Janvier 07
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