L'année qui naît
l'année qui naît,
Telle une sirène habillée de neige presque bleue
De lumières pareilles à des pépites d'or
Pour nuits de décembre frileuses
Que peut elle donc bien nous promettre
Les branches ploient sous le manteau somptueux
La rivière tourbillonne sans effort
Sous la voûte du ciel heureuse
Que peut elle bien nous promettre
Quelques tiges en fouillis voluptueux
Assoupies d'un commun accord
Afin de se prémunir des gelées capricieuses
Que peut elle bien nous promettre
Peut être bien une explosion des cieux
Lorsque l'hiver sera mort
Dans la splendeur d'une saison dédaigneuse
Que peut elle bien nous promettre
La chaleur d'un champ majestueux
Qui couche ses épis tel un tapis d'or
Non loin du ruisseau qui brosse ses pierres bleues
Que promet l'année qui naît ?
Fabienne,
sept 06
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