Toujours puis rien
J'ai peine à croire que trois ans déjà
se sont écoulés, Maman.
Dans ce couloir combien d'aléas,
de pleurs oubliés. Tourment...
J'ai toujours mal, mal de ton départ.
Le vide laissé m'obsède.
Le coeur bancal, sentiments épars,
tout semble brisé. Je cède !
Cette douleur, dans l'infiniment
petit qu'est la mort, dévaste.
On en a peur et s'en est troublant.
On veut être fort et chaste !
Mais rien n'y fait, les dés sont jetés.
On n'a pas le choix. Destin.
On a un forfait. Pour un temps donné
soutenir sa croix. Pour rien !
J'ai peine à croire que tout est fini
Le cycle est rompu. Détour.
Le désespoir se teinte de gris
se sont écoulés, Maman.
Dans ce couloir combien d'aléas,
de pleurs oubliés. Tourment...
J'ai toujours mal, mal de ton départ.
Le vide laissé m'obsède.
Le coeur bancal, sentiments épars,
tout semble brisé. Je cède !
Cette douleur, dans l'infiniment
petit qu'est la mort, dévaste.
On en a peur et s'en est troublant.
On veut être fort et chaste !
Mais rien n'y fait, les dés sont jetés.
On n'a pas le choix. Destin.
On a un forfait. Pour un temps donné
soutenir sa croix. Pour rien !
J'ai peine à croire que tout est fini
Le cycle est rompu. Détour.
Le désespoir se teinte de gris
et dans l'absolu toujours.
Fabienne, juillet 2012
Fabienne, juillet 2012
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