Vertiges de la nuit
Vertiges de la nuit
La mer diaprée de mon sommeil
Fragmente mes nuits d'un air corrodé
Et fourmillent en mon âme carentielle
Les vestiges de cauchemars éhontés
Mon repos est fragile, erratique
Bercé de larmes et de souffrances
Dans l'obscur du temps par trop cynique
Qui me consume d'ordalies pénitences
Des ombres sans pitié me harcèlent
Dormir est une mort évanescente
Point de trêve, point de repos
Sans qu'il n'y ait une once de répit
Boire le souffle étoilé de la nuit
Dessiner sur ton corps des je t'aime
Et me tenir éveiller d'envie
Ne pas sombrer, ni déraisonner
Auréolée de cette illusion de toi
Sur tes rives jusqu'à l'épuisement
Je m'écroule sans plus oser penser
Tant mon corps est affamé
La mer diaprée de mon sommeil
Agonise jusqu'au lever du jour
Éveillée dans des draps chiffonnés
Seuls témoins de mes ébats nocturnes
Je n'ai plus que des matins chagrins
Qui succèdent aux nuits troublées
Tu n'es plus là depuis longtemps
Et pourtant, tellement présent
Expliquez moi pourquoi j'ai mal
L'ombre de la nuit est un sanctuaire
Je m'y enfonce comme dans un brouillard
Et en ressort épuisée, aduste
Bien piètre cabotière
Je ne réussi plus à cacher ma misère
Toutes mes nuits sont vides de solitude
Et mon cœur n'en parlons pas !
Fabienne,
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