Entre deux
Je me noie dans un océan d'incertitude
seule dans cette infinitude, cette solitude
je m'écarte sur la somnolence de mes désirs
je ne comprend plus rien, ma vie semble me fuir
j'alimente les nappes secrètes de mon chagrin
je me suis égarée en chemin
Me voilà imbriguée dans une histoire vaine
témoin muet de mes frasques, tu te déchaînes
je négocie mon destin avant d'être hapée
vers l'hostile chambardement qui a tout brouillé
déchirée et piétinée,l'atroce dérive
submerge mon être tout entier et sans esquive
Heurtée de plein fouet par un malaise croissant
j'émerge avec difficulté de ce néant
à tâtons je tente de mesurer les dégats
je suis une infamie. Qui guidera mes pas
je ne veux pas me soustraire à mes passions
et pourtant je sais que je suis en infraction
Mes fuites irrécusables sont des dérivatifs
comment gérer ce jardin d'infinif
je me débat dans ce maëlström d'épouvante
je multiplie, soustraie, accuse! j'enfante
une histoire banale à contre-courant de tout
j'erre seule dans ce dédale, dans ce monde de fou
Meurtrie de part en part, bercée par la peur
j'ai le coeur en miettes, où est le bonheur
celui-là qui jadis nous souriait tant
faisait vibrer nos corps, aiguisait nos sens
on l'a perdu en route, il nous a échappé
alors qu'on le pensait ancré à nos côtés...
FAbienne
seule dans cette infinitude, cette solitude
je m'écarte sur la somnolence de mes désirs
je ne comprend plus rien, ma vie semble me fuir
j'alimente les nappes secrètes de mon chagrin
je me suis égarée en chemin
Me voilà imbriguée dans une histoire vaine
témoin muet de mes frasques, tu te déchaînes
je négocie mon destin avant d'être hapée
vers l'hostile chambardement qui a tout brouillé
déchirée et piétinée,l'atroce dérive
submerge mon être tout entier et sans esquive
Heurtée de plein fouet par un malaise croissant
j'émerge avec difficulté de ce néant
à tâtons je tente de mesurer les dégats
je suis une infamie. Qui guidera mes pas
je ne veux pas me soustraire à mes passions
et pourtant je sais que je suis en infraction
Mes fuites irrécusables sont des dérivatifs
comment gérer ce jardin d'infinif
je me débat dans ce maëlström d'épouvante
je multiplie, soustraie, accuse! j'enfante
une histoire banale à contre-courant de tout
j'erre seule dans ce dédale, dans ce monde de fou
Meurtrie de part en part, bercée par la peur
j'ai le coeur en miettes, où est le bonheur
celui-là qui jadis nous souriait tant
faisait vibrer nos corps, aiguisait nos sens
on l'a perdu en route, il nous a échappé
alors qu'on le pensait ancré à nos côtés...
FAbienne
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