Armes tes larmes
Dès le matin, éclos en moi
Tout un chagrin perclus d'émoi
Je ne sais pas, je ne vois pas
Le pourquoi pas de nos déjà
Est-ce un échec qui nous atteint
L'ombre aspect qui tout éteint
Larmes inutiles, armes prières
Larmes futiles, armes amères
Je me couche avec mon mal
Une touche paradoxale
Cette douleur m'accompagne
Une lueur peu cocagne
Qui dans mes nuits n'éclaire plus
C'est l'infini de l'inconnu
Larmes amères, armes inutiles
Larmes prières, armes futiles
Tout un chacun porte sa croix
Espoirs défunts ou hors la loi
La solution n'est pas acquise
Mais l'occasion fait à sa guise
Elle contrarie et bouleverse
Et met nos vies à la renverse
Larmes subtiles et éphémères
Armes inutiles et amères
A coup de poing dans le destin
On va plus loin sur et certain
Mais à quel prix, tout est trop flou
On joue sans bruit pour un p'tit bout
Un coin de ciel pour s'faire un nid
Un arc en ciel comme toit de lit
Armes éphémères et subtiles
Larmes amères inutiles
Dès le matin, seule aux abois
Dans mon chagrin dur comme bois
Je ne sais plus où regarder
Il n'y a plus rien à rêver
Tu es parti sans un regard
Loin de ma vie plein' de brouillard
Avoir pour seule arme
Un torrent de larmes
Fabienne, janvier 2007 (4)
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