DU TEMPS
losque le temps est compté
qu'on a plus rien à rêver
des ciels comme des étés
cours à nous faire pleurer
le coeur meurtrit d'espérer
et l'âme déracinée
tant de chose à oublier
tant d'amertume à soigner
le temps est délibéré
sans qu'on en soit libéré
car on en est prisonnier
c'est devant l'adversité
loin de la société
qu'il joue la satiété
fabienne, mai 09
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