Ich bin, je suis,
Je suis …
comme une colline balayée par les vents
et qui se dessine au gré de mes tourments
comme une savane luxuriante qui niche
ruisseaux et platanes en ses veines si riches
comme une vallée tourmentée en ses flancs
par le sel des marées et tout leurs mouvements
comme une montagne grandiose d'expérience
un mas de cocagne ou une délivrance
comme un jardin d'eden infiniment parfait
qui laisse les matins de rosée défaits
comme un parc attractif où git un banc de bois
sculpté dans les récifs de mes cris aux abois
comme un puit attirant, immense et dangereux
pareil à un amant ou aux braises d'un feu
comme un étang, un lac, silencieux et inerte
on oublie les ressacs, la surface déserte
comme un volcan éteint dont le coeur est si froid
tant il a du chagrin de n'être plus un roi
comme une tornade, son épicentre né
c'est une bourrade qu'on ne peut arrêter
comme un vent de folie, inexorablement
je sombre dans la nuit bercée de relents
comme tout un chacun, je pleure et je ris
j'aime le bleu, le brun et mon âme est meurtrie
05 août, fabienne
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