Larmes inutiles
Tu as laissé par trop souvent
sur mes joues rougies
des sillons de larmes
que j'ai jugé pathétiques
je n'ai pas choisi ni le temps
ni le lieu, ni la nuit
pour t'avoir dans l'âme
à en devenir impudique
tu as jeté tes sacrements
et delesté ma vie
pour en faire un drame
et je trouvais ça magique !
je t'aimais sincèrement
et non par défit
comme une femme
avec des accents tragiques
tu as liquidé nos moments
comme on quitte un lit
comme on fait des gammes
sans un regard nostalgique
je végète dans mes tourments
tout me semble gris
il n'y a plus la flamme
qui rendait mon coeur électrique
tu as laissé bien trop souvent
comme une agonie
une mer de larmes
noyé mes yeux romantiques ...
FABIENNE
(19 juin 2004)
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