Nature en pleine figure
Voilage d'ambre sur un crépuscule
Nuée d'encre sur fond de majuscule
Envol d'oies sauvages dans la brume
Flash de lumière dans l'orage plein d'écume
Bruyard de chagrin comme un écrin de murmure
Larmes amères coulent sur nos blessures
Des étoiles délivrées de leur champ obscur
Qui vous allument d'un feu fort et pur
Des pages et des mots qui sont l'âme de l'écriture
Tour à tour émeuvent même les plus durs
Sourire incompris comme une pluie d'azur
Fine, chaude, délicate, toute en démesure
Le ciel, antichambre de nos fêlures
Là où s'éclaboussent nos vies d'entre les murs
Tout un monde de féerie, de minuscules
D'horreur, de médisances, de lettres et de bulles
Plage de sable polluée aux grains de rancune
Tels des épis, des roseaux sur la lacune
Un trop plein de douleurs et d'éclaboussures
Cicatrices indélébiles comme des brûlures
Brume d'incertitudes sur fond de rêves immatures
Plus d'adresse, ni de nom, juste des augures
Voilage de nostalgie qui cache des cassures
Comme un paradis où fleurissent les ordures
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