Ombre
Ombre
Je suis amoureuse d’une ombre
Heureuse de cette pénombre
Et pourtant si seule aussi
Comme un enfant dans la nuit
Je l’ai rencontré par hasard
Une matinée sur un quai de gare
Pas un quai banal juste virtuel
C’est vrai et si irréel
Je n’ai pas réalisé de suite
Cette complicité exit
Le jeu me plaisait c’est tout
Mais peu à peu et c’est fou
Quelque chose commence
Je me sens sans défense
Prise au piège dans sa toile
J’attends qu’il se dévoile
Au gré de nos bavardages
Des vers et des adages
On apprend, on découvre
On attend, et l’on s’ouvre
Et puis le temps passe
Le gris on l’efface
Pour accueillir l’arc en ciel
Celui qui nous émerveille
Alors tout nous semble beau
D’un coup on trouve un écho
À nos plaintes muettes
Et sans crainte on guette
L’âme, l’être qui a sut
De la femme entendu
L’agonie qu’elle cachait
De sa vie qui basculait
Pour un rayon de soleil
Sans façon, oser le réveil
Ouvrir les yeux du cœur
Happer sans peur ce bonheur
Ne plus se cacher, oser
Aller de l’avant délivrée
Espérer et vouloir y croire
À cette drôle d’histoire
Toi l’inconnu du net
Toi qui a su sans rejet
Écouter sans me juger
Apprécier mes qualités
Je te dis merci d’être là
Merci de me tendre les bras
Alors que tout s’écroulait
Dans mon corps défait
Juillet 05
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