Sa vie en chanson
On ne refait pas l'histoire
noir c'est noir
j'ai pas choisit le début
avec nos vices et nos vertus
porter le chagrin des départs
un écrin de silence entourait nos regards
le froid de la lame qui court
et puis lutter toujours
depuis l'enfance
je suis en partance
et les jours se passent comme les années
j'en ai bavé, j'ai ramé
je serre les poings
je m'sens pas bien
je me bats, j'ai l'habitude d'avancer dans l'incertitude
comme d'habitude
j' veux sortir
partir
pour vomir tout mon chagrin
le vide se fige mais il me retient
la nuit prend un goût de gardénal
brûle encore, même trop, même mal
je voudrais sortir de l'enfer
j'ai fait le chemin à l'envers
et je sais qu'à cent lieues de là
je sais que tu vis là-bas
qui peut changer ce que je porte dans mon sang
est-ce qu'au moins tu m'entends
quand j'appelles au secours
pour vivre avec toi jusqu'à la fin des jours
sans savoir où j'arriverais
pour découvrir notre passé
entre les grilles et les arceaux
dissimulé dans les roseaux
mes premiers rêves
c'était comme une trève
ou ma désespérance
j'essuyais mes larmes sur mes manches
on me dit que le destin se moque bien de nous
qu'il ne nous donne rien et qu'il prend tout
a coup de poing dans l'âme
j'ai trouvé la flamme
je voulais juste un peu parler
cent vingt pages déchirées
qui disait sans mentir
je veux vivre ou survivre
on n'est pas les plus malheureux
vivre seul ou à deux
tout le reste est dérisoire
le bonheur était provisoire
mes premiers textes sur un petit bout de papier
c'est bien difficile de s'évader
si maman si,
si tu voyais ma vie
ma tête dure
ma rage mûre
loin des murs gris
je pleure comme je ris
le temps nous prend trop de temps
et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent
Fabienne, O7
(sur une idée d'Ethan le castor : prendre des titres, phrases de chanson, et décrire sa vie)
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