Sonnet imparfait
Et un jour le ciel s'est couvert
Pour laisser place à la grisaille
Détricotant à chaque maille
Le printemps mais aussi l'hiver
Et mon coeur tout à découvert
Prit dans le feu de sa muraille
Sombre jusque dans ses entrailles
Sans que je puisse rien y faire
Pour seul ami un flot de larmes
Dont je me sers comme d'une arme
En vain ma vie est un fiasco
Cette douleur qui me désarme
Plaie en suspens dans une trame
Cri de souffrance plein d'écho
juil 07, Fabienne
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